Lors d’un briefing presse consacré au monkeypox ( variole du singe) en RDC jeudi dernier, le ministre de la Santé publique Samuel Roger Kamba a tenu à rassurer la population.
La réaction du ministre Kamba Mulamba est consécutive au communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
déclarant l’épidémie de Monkeypox comme une urgence sanitaire mondiale.
« Il n’y a pas à s’inquiéter pour le Mpox en République démocratique du Congo. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré cette maladie à cause du nombre des cas qui a augmenté récemment », a annoncé Roger Samuel Kamba.
Selon les dernières données, le pays a déjà enregistré 15.664 cas de Monkeypox, dont 548 décès. La province de l’Équateur est la plus touchée, avec plus de 5.000 cas confirmés.
Le ministre Kamba a expliqué que la maladie se transmet principalement par contact direct avec les liquides présents dans les boutons des personnes infectées, mais aussi par voie sexuelle. Ces modes de transmission augmentent les risques de propagation rapide dans les zones densément peuplées et nécessitent des mesures de prévention rigoureuses.
Il a tenu à rassurer la population en affirmant que le gouvernement congolais, en collaboration avec les partenaires internationaux, met en place une riposte structurée pour endiguer cette épidémie notamment grâce à deux types de vaccins.
Le ministre a insisté sur l’importance des mesures d’hygiène strictes pour limiter la propagation de la maladie. « Le respect des règles et mesures d’hygiène constitue la meilleure prévention contre le Monkeypox », a-t-il souligné.
Parmi les mesures préventives recommandées figurent le lavage fréquent des mains, l’évitement des contacts directs avec les personnes malades, ainsi que la désinfection des objets potentiellement contaminés.
Face à cette situation préoccupante, le ministre Kamba Mulamba a lancé un appel à la vigilance auprès de la population congolaise. Il a exhorté chaque citoyen à prendre les précautions nécessaires pour se protéger et protéger les autres.
Les autorités sanitaires congolaises continuent de surveiller l’évolution de la situation et de renforcer la réponse à l’épidémie. Des campagnes de sensibilisation sont en cours pour informer les citoyens des risques associés au Monkeypox et des moyens de s’en prémunir.
C.T. MAMPUYA