Au sortir d’une audience, le lundi 25 octobre auprès du président du sénat Modeste Bahati Lukwebo, le secrétaire général et porte-parole du Syndicat national des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) a expliqué le contenu du mémorandum déposé auprès de ce dernier.
“Sur le volet financier, nous avons parlé de différentes promesses que l’Etat a fait aux enseignants. Entre autres, le problème de barème de Bibwa qui n’est pas jusque-là payé. Ce barème de Bibwa prévoit qu’un enseignant devrait toucher en principe 800.000 francs congolais. Mais aujourd’hui nous savons tous qu’un enseignant touche 190.000 francs congolais si nous nous référons à celui qui est dans l’arrière-pays”, a dit Jean-Bosco Puna.
Au regard de ce traitement, il pense que l’Etat ne peut pas continuer à gérer les enseignants de cette manière.
“Il faut qu’on exécute ce palier pour que nous ayons une éducation publique de qualité. La gratuité doit avoir du contenu. Les enseignants continuent avec l’ancien barème et ça pose beaucoup de problèmes dans des écoles. Vous savez que la gratuité nous a emmené beaucoup d’élèves, des effectifs pléthoriques dans des salles de classe. Il est difficile que les enseignants continuent à travailler dans ce rythme”, a-t-il laisse entendre.
Jean-Bosco Puna a également dénoncé l’inégalité des salaires entre les enseignants prestant en ville et ceux de l’intérieur du pas. Cependant, il affirme avoir apporté des propositions au Gouvernement qui devront favoriser la reprise des activités scolaires dans les écoles publiques. Si cela n’est pas fait, explique-t-il, ça poserait un vrai problème”.
C’est depuis la rentrée scolaire que les enseignants des établissements publics observent une grève. Ces derniers exigent l’amélioration de leur situation salariale et la mise en œuvre de l’accord de Bibwa signé avec le gouvernement congolais.
Rachidi Ramami
