Décryptant le discours du Chef de l’État Félix Tshisekedi sur l’état de la nation, le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) Lisanga Bonganga se dit inquiet de le voir esquiver certaines questions de l’intérêt général des Congolais.
Dans une déclaration faite ce samedi 17 décembre, ce cadre de l’opposition étale les faiblesses du message du chef de l’État.
« Félix Tshisekedi a livré aux Congolais un message étalant ses aveux les plus complets d’impuissance et de capitulation sur plusieurs problèmes qui assaillent le vécu quotidien des populations et sur les velléités d’occupation effective du territoire national, de balkanisation de notre pays, d’abandon de notre indépendance et de notre souveraineté au profit des pays agresseurs, soutenus par des grandes puissances bien connues », a-t-il fait savoir.
Lisanga Bonganga considéré que Félix Tshisekedi n’a pas dit un mot sur la durée exacte des opérations militaires conjointe RDC-Ouganda, sur le nombre et l’identification des localités reprises ni sur le nombre des terroristes et autres forces négatives capturées et ceux qui se seraient rendus aux FARDC.
« Pas un mot sur le consensus indispensable entre toutes les parties prenantes aux élections ni sur la dépolitisation de la CENI et la réconciliation des congolais aujourd’hui frayés par le tribalisme », a constaté Lisanga Bonganga fustigeant également le silence du chef de l’État sur la taxe RAM « et la restitution des fonds perçus indûment ».
Dans sa déclaration au nom de la DYSOC, cet ancien membre du Gouvernement Tshibala explique qu’ « aucune allusion n’a été faite sur le nombre des personnes vaccinées en RDC contre le Covid-19 et de décès enregistrés suite à cette pandémie ».
In fine, il déduit que « ce discours est un non évènement, c’est du déjà entendu ».
Ramami