La ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a donné ce lundi matin le coup d’envoi officiel des épreuves hors-session de la 59ème édition de l’Examen d’État, lors d’une cérémonie solennelle organisée au centre Bandal 07, situé dans l’enceinte de l’école l’Excellence de Bandalungwa à Kinshasa
Cette session marque un moment important dans la vie de 1 073 769 candidats, dont 461 184 filles (42,95%) et 612 585 garçons (57,05%), répartis dans 3 165 centres de passation à travers le pays, y compris 13 centres situés en territoires hors-frontières. Ces élèves sont issus du cycle long et de l’ensemble des provinces, y compris celles en proie à l’insécurité. Comme le veut la tradition c’est l’épreuve de la dissertation qui ouvre le bal.
Dans son discours, Raïssa Malu a salué la constance et la solidité du système éducatif congolais, capable de garantir, année après année, une évaluation nationale rigoureuse, malgré les multiples crises que traverse le pays.
« En ce lundi 2 juin, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire éducative de notre pays. L’Examen d’État, instauré depuis 1967, atteint aujourd’hui sa 59e édition. Cette longévité témoigne de la résilience de notre système éducatif, qui, malgré les épreuves, continue d’assurer une évaluation structurée, rigoureuse et équitable des acquis des élèves congolais », a-t-elle déclaré.
Elle a insisté sur l’objectif commun de tous les candidats, qu’ils soient issus d’écoles agréées ou candidats libres notamment valider un cycle fondamental de leur parcours éducatif.
« Vous représentez aujourd’hui la jeunesse congolaise dans toute sa diversité, son courage et son potentiel », a-t-elle affirmé.
La ministre d’État a eu une pensée particulière pour les élèves qui se présentent à ces épreuves dans des zones de conflit, notamment à l’Est du pays.
« Certains parmi vous passent cet examen dans un contexte serein. D’autres, dans des zones en guerre, le font dans des conditions précaires, loin de leurs familles, parfois en situation de déplacement. À ceux-là, j’exprime ma solidarité et celle du gouvernement », a-t-elle souligné.
Raïssa Malu a également lancé un message ferme aux comités locaux, aux superviseurs et aux inspecteurs, leur rappelant leur rôle dans le bon déroulement de ces épreuves.
Au cycle court, 6 196 candidats, dont 1 038 filles (16,76%) et 5 158 garçons (83,24%), sont inscrits. Ils sont répartis dans 273 centres, avec une moyenne de 23 candidats par centre pour l’épreuve de rédaction.
Les épreuves traditionnelles des options techniques auront lieu dès le mardi 3 juin. Dans ce cadre, 461 786 candidats du cycle long, soit 43 % de l’effectif global, sont répartis dans 2 860 centres. Ces centres représentent 90,3 % de l’ensemble des centres d’épreuves hors session. Quant au cycle court, 563 candidats passeront leurs épreuves dans 255 centres, soit 90,9 % des inscrits de ce cycle.
La dissertation sera suivie, dès le mardi 3 juin, des épreuves traditionnelles. Du mercredi 4 au samedi 7 juin, les finalistes du secondaire passeront l’épreuve de français oral.
Quant à la pratique professionnelle, elle est prévue du lundi 9 au samedi 14 juin, s’étalant sur six jours.
D’autres échéances importantes du calendrier scolaire sont également fixées : l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) se déroulera les 1er et 2 juillet 2025, tandis que le Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP) est programmé pour les 17 et 18 juillet.
CTMAMPUYA