Lors de la cérémonie d’échange des vœux tenue le samedi 18 janvier 2025 avec les ambassadeurs accrédités en République démocratique du Congo (RDC), le chef de l’État a réaffirmé que son pays n’était pas en quête d’aide, mais d’une solidarité fondée sur le respect du droit international.
Prenant la parole devant les représentants diplomatiques, Félix Tshisekedi a rappelé que la RDC, en tant que nation souveraine, n’entend pas quémander de l’aide, mais plutôt solliciter une solidarité alignée sur les principes de justice et d’équité.
« La République Démocratique du Congo ne demande pas d’aide, elle exige une solidarité juste et équitable fondée sur le respect de sa souveraineté, de son intégrité territoriale et de ses droits fondamentaux. Ce soutien n’est pas une faveur, c’est une responsabilité collective dans la préservation de la paix et de la sécurité internationale », a déclaré le chef de l’État congolais.
Ce message s’inscrit dans un contexte de crise sécuritaire persistante dans l’est du pays, où les violences des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par le Rwanda, continuent de déstabiliser la région et d’aggraver la situation humanitaire.
Félix Tshisekedi a profité de l’occasion pour réitérer son appel à des sanctions internationales contre le Rwanda et ses dirigeants. Il a accusé Kigali de soutenir activement les rebelles du M23 et de contribuer à la déstabilisation de la RDC.
« Des sanctions ciblées contre le Rwanda, ses responsables militaires et politiques impliqués dans ses exactions ainsi que leur réseau financier sont impératives. Il est temps que les principes de responsabilité et de justice prévalent », a-t-il affirmé.
Le président de la République a fait référence à des preuves accablantes contenues dans des rapports des Nations Unies, qui démontrent clairement l’implication du Rwanda dans les violences et les violations des droits humains en RDC.
Sur les différentes lignes de fronts, les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 se poursuivent. Ces combats, qui ont déjà causé des milliers de morts et des déplacés, aggravent une crise humanitaire sans précédent.
CT. MAMPUYA
