Le Sénat et l’Assemblée Nationale sont convoqués pour un congrès pour la désignation d’un juge en remplacement de Mongulu T’Apangane Polycarpe ce vendredi 27 mai, annoncent des sources proches du Parlement congolais.
Enfin, la fumée blanche s’est échappée entre Modeste Bahati et Christophe Mboso. Ces derniers jours le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale ne s’accordaient pas sur la désignation d’un membre à la Cour constitutionnelle pour le quota du Parlement. Que des propos discourtois entre les deux chefs des corps constitués.
Bahati avait son candidat, Mboso le sien, la bataille pour la désignation du juge de la Cour constitutionnelle au Parlement cherchait à altérer systématiquement l’autorité de la haute cour lorsqu’on sait que les premières mises en place furent dénoncées par des spécialistes du droit constitutionnel congolais.
Le Bureau de l’Assemblée nationale a désapprouvé l’initiative du Sénat consistant à recruter et à sélectionner des candidats et à faire voter une résolution unilatérale de désignation d’un juge à la Cour constitutionnelle. Le Bureau de la Chambre basse juge cette démarche non républicaine et antidémocratique.
Christoph Mboso, président de l’Assemblée nationale, a invité le président du Sénat à “libérer la décision et le communiqué conjoints convoquant le congrès afin que ce dernier puisse se prononcer sur la question sous-examen”.
En réaction, le rapporteur du Sénat estime qu’il n’y a aucun problème entre les deux chambres. Pour Michel Kanyimbu, le Sénat n’a pas désigné un juge de la Cour constitutionnelle. Il a plutôt présenté son candidat qui sera entérinée par le Congrès, en remplacement de Polycarpe Mungulu qui siégeait à la Cour constitutionnelle sur le quota du Sénat.
Ramami