La tomate, un des produits de premières nécessité devient de plus en plus une denrée rare dans la ville de Goma et ocassionne des incidences sur le prix de ce produit sur le marché.
Les vendeuses de ce produit au marché Kahembe, dans la ville de Goma, disent constater une hausse subite de prix qui fait qu’un bassin est passé de 80.000 à 150.000 Fc.
Cette hausse de prix soulève des questions et inquiète les vendeuses et les raisons de cette flambée de prix n’ont pas encore été explicitées.
“Nous achetons actuellement à 150.000 comparativement aux jours précédents où nous achetions à 80.000 Fc. Nous ne savons pas encore quelles sont les raisons qui ont influencé la montée du prix. Cela fait déjà trois semaines que nous subissons ce prix et nous ne comprenons pas ce qui se passe”, expliquent ces femmes au marché Kahembe.
Cette situation déstabilise des habitants, qui font observer les conditions de vie difficiles et l’accès à ce produit de base pour de nombreuses familles qui n’ont pas assez des ressources financières.
D’autres parts, des consommateurs soulignent que la tomate produite sans engrais chimiques est devenue très chère, ce qui pousse certains à se tourner vers des alternatives moins économiques, comme les tomates en conserve.
“Aujourd’hui, avec la tomate à 600 Fc, nous pouvons cuisiner normalement. Malheureusement, avec celle que l’on juge naturelle, nous devons payer plus de 1000 Fc. Pour moi, j’opte pour celle qu’on trouve moins chère, malgré qu’on pense qu’elle est la source de certaines maladies”, confirme une autre habitante de Goma.
A cause de la guerre menée par le M23 dans la province du Nord-Kivu, plusieurs zones jugées productrices, ont été abandonnées par les populations qui sont actuellement dans les camps de déplacés autour de la ville de Goma. Plusieurs habitants appellent le gouvernement congolais à fournir plus d’efforts pour mettre fin à cette guerre qui coûte chère à la population.
Richelieu BYAMANA
