Le président du Sénat Bahati Lukwebo a échangé, ce lundi 25 octobre, avec une délégation de la synergie des enseignants de la RDC conduite par Jean-Bosco Puna, secrétaire général et porte-parole du syndicat des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT).
Les professionnels de la craie ont saisi cette occasion pour remettre au speaker de la chambre haute du parlement un mémorandum contenant leurs désidératas.
“Le mémorandum que nous avons remis entre les mains du président du Sénat comprend des revendications sur le plan administratif et financier. Sur le plan administratif, il y a la question récurrente de la désactivation des écoles. Nous savons qu’il y a beaucoup d’écoles qui ont été désactivées d’une manière irrégulière. C’est une véritable entrave à la gratuité de l’enseignement (…).”, a dit le secrétaire général du Synecat.
En outre, Jean-Bosco Puna a indiqué que les problèmes des Nouvelles unités et la discrimination syndicale son également inclus dans le mémo.
“Les questions soumises au président du Sénat il y a celle liée aux Nouvelles unités (NU), la discrimination syndicale c’est-à-dire qu’il y a des syndicats mis de côté et on privilégie qu’on commande ou pas. Nous pensons que tout cela doit cesser pour une République qui veut qu’il y ait développement et qui veut que le secteur d’enseignement soit un secteur moteur“, a-t-il renchéri.
Très attractif aux doléances de ces interlocuteurs, Modeste Bahati a promis de faire parvenir le message au plus hautes instances du pays pour qu’une solution idoine soit trouvée, rapporte le service de communication du Sénat.
Depuis la rentrée scolaire 2021-2022, les écoles publiques notamment conventionnées catholiques sont en grève. Les enseignants grévistes veulent l’exécution du protocole d’accord signé entre le Gouvernement et l’Intersyndical en décembre 2019.
Un arrêté interministériel signé entre le VPM de la Fonction publique, les ministres du Budget, des Finances et celui de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) ouvre la voie à la reprise des négociations. C’est le jeudi 28 octobre que le Gouvernement et le banc syndical des enseignants se retrouveront autour d’une même table pour trouver un compromis.
Rachidi Ramami