Grève à l’EPST: le lycée Shaumba vandalisé par les élèves de l’ITI Gombe

Le lycée Shaumba dans la commune de la Gombe a été attaqué le matin de ce jeudi 21 octobre par un groupe d’élèves venus de plusieurs écoles, notamment ceux de l’ITI Gombe.

D’après le révérend Dav Nzita, professeur et aumônier du lycée Shaumba, ces élèves voulaient faire sortir les lycéennes pour qu’ils aillent marcher ensemble contre la gratuité de l’enseignement qui plonge les enseignants dans la grève.

“Dans le groupe, nous avons clairement identifié les élèves de l’ITI Gombe, de l’IPJ et de l’IPG. Quand l’école a fermé les portes, ils ont tout cassé et voulaient en venir aux mains. Ils tenaient à faire sortir les filles pour aller marcher contre la gratuité. Ils scandaient qu’ils veulent étudier“, a-t-il raconté à Yabisonews.cd.

Et d’ajouter: “Nous demandons au gouvernement d’arrêter de se voiler le visage et de trouver la solution qui s’impose car les moyens sont là. Ce groupe d’élèves qui sont venus ici ont voulu même abuser des filles”.

Les lycéennes du lycée Shaumba sont fatiguées de se rendre à l’école chaque jour et rentrer à la maison sans avoir étudié.

“Nous avons droit d’étudier car trois semaines se sont déjà écoulées depuis la rentrée scolaire. Nous venons seulement passer le temps à l’école sans étudier. Ceux qui sont venus voulaient seulement qu’on aille marcher avec eux pour faire entendre notre voix. Nous demandons au gouvernement de trouver rapidement une solution car pendant trois semaines on aurait déjà pu avancer avec le programme. La gratuité c’est bien mais malheureusement ça nous pénalise. Nous ce que nous voulons, c’est seulement étudier”, a dit une élève de 6ème année des humanités.

Rappelons qu’au cours du dernier conseil des ministres, le vendredi 15 octobre, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, a sollicité auprès du gouvernement la signature d’un arrêté interministériel permettant la reprise des travaux de la commission paritaire gouvernement-intersyndical des enseignants pour examiner les desideratas des professionnels de la craie. Ladite demande a été approuvée.


Sandrine Fundi