Lambert Mende Omalanga préconise le renfort de la SADC pour pallier les insuffisances opérationnelles constatées avec la force de l’EAC dans la pacification de la partie Est de la RDC en proie à l’insécurité depuis des décennies.
Lors de sa sortie médiatique ce jeudi 02 mars 2023, ce député national a jugé inefficaces les efforts de cette force régionale.
«(…)que les efforts aux plans interne, régional et international se poursuivent, notamment avec la SADC afin de pallier les insuffisances opérationnelles constatées avec la force de l’EAC, étant donné que la SADC a contribué de manière efficiente à réduire les saillies criminelles du même agresseur», a-t-il déclaré.
L’ancien ministre de la communication et des médias et porte-parole du gouvernement sous Kabila, a en outre invité les acteurs politiques Congolais à l’unité afin de faire face à cette guerre d’agression du Rwanda.
«Que la classe politique s’impose, pendant ce temps des hostilités, une trêve afin de taire les divergences et les élucubrations qui éloignent le pays de la nécessité existentielle de préserver l’intégrité nationale et la concentration », a-t-il ajouté.
Autres propositions du président de la convention des congolais unies ( CCU ) :
– Que le gouvernement soit autorisé par le parlement, dès la rentrée parlementaire de mars, à lever un impôt substantiel pour l’effort de guerre afin de mobiliser les ressources financières et logistiques supplémentaires au profit de nos Forces de défense et de sécurité ;
– qu’une réglementation martiale encadre désormais le discours politique dans le cadre de la pré campagne electorale afin que les questions liées à la défense et à la sécurité ne fassent plus l’objet d’une surenchère politicienne
– que les médias et réseaux sociaux congolais brisent les soubassements identitaires inconsistants du Brigandage du régime du président Kagame lorsqu’il endosse abusivement le manteau de porte-parole des prétendus rwandophones.
En outre, Lambert Mende estime qu’il est temps que les congolaises et congolais, quelles que soient les communautés auxquelles ils appartiennent, élèvent la voix pour condamner les immixtions » grossières » du régime rwandais dans leurs problèmes.
Patrick Matanga