La République Démocratique du Congo (RDC) a demandé avec « urgence » une session publique du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu.
Selon le ministère des Affaires étrangères congolais, la ministre d’État, Thérèse Kayikwamba, est actuellement à New York pour présenter cette demande.
« La RDC sollicite une session publique d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU en raison de l’aggravation de la situation au Nord-Kivu. Le gouvernement congolais souligne que cette crise à l’est est avant tout le résultat de l’inaction décisive du Conseil, malgré l’internationalisation du conflit et les preuves claires de la présence rwandaise sur le sol congolais », a-t-on pu lire sur le compte X du ministère des affaires étrangères de la RDC.
Des affrontements intenses se poursuivent entre l’armée congolaise et la rébellion du M23, soutenue par l’armée rwandaise, à Lubero et à Saké, deux territoires du Nord-Kivu. Ces combats acharnés ont poussé de nombreux habitants à fuir vers la ville de Goma, qui est actuellement surpeuplée.
Jeudi, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé le M23 à « cesser immédiatement son offensive, à se retirer de toutes les zones occupées et à respecter l’accord de cessez-le-feu ».
Michée Efoya