Les entreprises pétrolières membres de la fédération des entreprises du Congo, opérant dans la zone sud, annoncent l’arrêt de fourniture des produits pétroliers dès ce vendredi 20 octobre 2023 dans cette zone comprenant la province du Haut-Katanga.
Dans une correspondance relative au «préavis de grève », adressée au VPM de l’économie, dont une copie est parvenue ce jeudi 19 octobre 2023, ces sociétés, à travers la fédération des entreprises du Congo, ont exprimé leur mécontentement au gouvernement congolais, qui n’a pas respecté ses engagements relatifs au paiement du manque à gagner suite à l’augmentation des prix des produits pétroliers.
«Les sociétés pétrolières membres de la fédération des entreprises du Congo, opérant dans la zone sud, croupissent sous le poids énorme des pertes et manques à gagner non remboursés depuis depuis plus d’une année et de la non publication de la montée des prix des produits pétroliers sur le marché international qui les obligent à l’arrêt de distribution des produits pétroliers dans 48 heures», lit-on dans ce préavis de grève.
Ces entreprises indiquent en outre que cette situation ne leur permettrait pas à tenir la régularité de distribution de ces produits dans la zone, car “ayant perdu la confiance auprès des fournisseurs et en l’absence d’une nouvelle structure des prix des produits et du paiement des pertes et manques à gagner. D’ou l’arrêt de fourniture de ces produits dès ce vendredi 20 octobre 2023”, soutiennent-elles.
D’après elles (entreprises), cette décision a été prise à l’issue de la réunion extraordinaire qu’elles ont tenue le lundi 16 octobre 2023 au siège de la fédération des entreprises du Congo, section du Haut-Katanga.
Cette rupture de fourniture des produits pétroliers aux pompes aura une grande incidence sur la circulation non seulement dans la ville de Lubumbashi, réputée ville économique de la République Démocratique du Congo, mais également danss différentes entités, particulierement dans le secteur de transport.
Toutefois, ces entreprises pétrolières disent rester ouvertes à une solution ultime qui decanterait la situation.
Patrick Matanga