Ce jeudi 12 août, le directeur de cabinet du ministre des hydrocarbures, Augustin Nkuba, a échangé avec la délégation de la société nigériane Oando, évoluant dans l’exploration et la production d’hydrocarbures.
A l’issu cette entrevue, Augustin Nkuba a déclaré avoir expliqué à la délégation nigériane les besoins du gouvernement congolais dans le secteur d’hydrocarbures au moment où le pays s’apprête à mettre sur le marché plusieurs blocs pétroliers et gaziers.
« Avec leur expérience, nous leur avons présenté ce que le pays possède et voulait voir dans le secteur des hydrocarbures. J’ai commencé par leur présenter la situation de l’amont pétrolier en parlant de nos 3 bassins sédimentaires, en expliquant ce que nous comptons faire, notamment l’appel d’offres qui est en préparation pour 16 blocs pétroliers et 3 blocs de gaz. Ensuite j’ai parlé de la partie aval du secteur en expliquant évidemment les difficultés de ravitaillement que nous avons et voir dans quelle mesure ils peuvent nous aider en tant qu’investisseurs », a-t-il expliqué.
A son tour, Babafemi Onasanya, directeur général de Oando, a affirmé qu’il est en RDC parce qu’il cherche un partenariat entre le gouvernement congolais et sa société.
« Nous sommes venus ici avant tout pour chercher un partenariat avec la RDC car nous avons de l’expérience dans la partie amont des hydrocarbures. Nous voudrions donc partager cette expérience avec la RDC. Ensuite nous pourrons voir comment nous impliquer dans d’autres domaines comme le raffinage des produits pétroliers. Nous sommes intéressés par le bassin du Rift à l’Est et celui de la cuvette centrale. Quand les appels d’offres seront lancés, nous verrons quel bloc pour lequel nous introduirons notre demande », a-t-il dit à la presse.
D’après Babafemi Onasanya, sa société a une expérience de plus de 20 ans dans l’exploration et exploitation du pétrole. A ce jour, sa production journalière avoisinerait 45000 barils.
En RDC, Oando compte travailler en jointe venture avec son partenaire ENI comme c’est cas déjà au Nigeria où ils sont en partenariat avec la société publique NNPC, à en croire Babafemi Onasanya.
BL