Après la passe d’armes entre le l’inspection générale des finances et le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique sur le mode de paiement des personnes qui ont surveillé le Tenafep 2021, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) apporte son soutien à l’IGF.
Cette association de défense des droits de l’homme dit être préoccupée par la méthode optée par le ministre Tony Mwaba. Elle lui demande de se soumettre aux règles lui rappelées par l’IGF.
“L’ACAJ est profondément préoccupée par les risques énormes et certains que comporte pareille démarche, et appelle vivement le ministre de l’EPST à se soumettre aux règles impératives qui régissent la gestion des finances publiques, clairement rappelées par l’IGF dans sa lettre”, lit-on dans un communiqué de presse publié ce mercredi 18 août.
Par conséquent, l’ACAJ demande à l’IGF de ne pas céder à un quelconque chantage et lui apporte son soutien.
“L’ACAJ demande à l’IGF de rester ferme, et à ne pas céder à un quelconque chantage. Elle apporte son soutien total à l’IGF dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et lui recommande de veiller à ce que les restes de fonds soient reversés au compte du trésor public”, a écrit Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.
Pour rappel, le ministre de l’EPST a sollicité 16 millions de dollars pour payer manuellement 30.000 personnes qui ont surveillé le Tenafep en juillet dernier. Cette méthode n’a pas plu à l’IGF au point de l’assimiler à une tentative de détournement des deniers publics.
Situation qui a conduit à des accusations d’intérêts obscurs de part et d’autre.
Christian-Timothée Mampuya