Devant les chevaliers de la plume et du micro ce mardi 24 août à Kinshasa, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont balayé d’un revers de la main l’accusation selon laquelle ils auraient influencé la Cenco et l’ECC pour qu’elles bloquent le processus de désignation du président de la Ceni.
Par contre, ils ont chargé le président de la République, Félix Tshisekedi. Ils l’accusent d’être l’auteur de tout blocage.
“Lamuka ne fait pas partie de ceux qui bloquent le processus électoral. La personne qui bloque le processus électoral c’est monsieur Tshisekedi. Lamuka en son temps avait fait une proposition de sortie de crise. Lamuka avait au mois de mars dernier présenté ses propositions de lois, notamment la proposition de loi portant organisation et fonctionnement de la Ceni et puis la loi électorale. Lamuka nous disons que les lois doivent être discutées, élaborées de commun accord. On doit trouver le consensus“, a déclaré Martin Fayulu.
Concernant le choix fait par le groupe de six confessions religieuses, Lamuka rétorque qu’à ce stade c’est la qualité des textes qui importe plus et moins le choix des animateurs.
“Ce n’est pas la qualité d’une personne qui nous intéresse dorénavant. Au contraire, ce sont les textes avec lesquels ce choix est fait. Par rapport à notre point de vue, quelque que soit la personne qui sera désignée, le problème se posera parce que les textes sont déséquilibrés et politisés. Nous disons il faut rétorquer les textes. Il va se poser le problème au niveau du bureau de la ceni. Il faut savoir que Le FCC et Lamuka ne sont pas d’accord“, a renchéri Muzito.
Lors d’une conférence de presse organisée le vendredi 20 août au siège de la CIME, le groupe de six confessions religieuses avait accusé la Cenco et l’ECC d’être influencées par Lamuka.
Dostin Eugène Luange