Suite à la brutalité, suivie de l’interpellation qu’a subies Patient Ligodi, correspondant de radio France internationale (RFI), les correspondants de la presse internationale en RDC menacent de décréter un embargo contre les activités étatiques au cas où ça se confirme que les policiers qui ont maltraité leur confrère ont reçu l’ordre de leur hiérarchie.
“Par solidarité à notre confrère Patient Ligodi, nous nous proposons de décider d’un embargo sur les activités étatiques si, nous constatons que l’ordre venait du gouvernement”, lit-on dans un communiqué signe par Bienvenue-Marie Bakumanya, correspondant de l’AFP.
Ces chevaliers de la plume et du micro demandent au gouvernement de se désolidariser des policiers qui ont commis cette bavure et de les sanctionner avec leurs chefs hiérarchiques.
“(…) nous demandons avec insistance que les policiers auteurs de ces brutalités soient arrêtés et poursuivis. Avec la même insistance, nous demandons aussi que son chef hiérarchique direct, considéré par nous comme donneur d’ordre, soit également poursuivi par la justice militaire”, insiste-t-il.
En pleine couverture de la marche de Lamuka dans la commune de Masina, Patient Ligodi a été arrêté, battu et abandonné sur le macadam par les éléments de la police. Plusieurs de ses objets, notamment les téléphones, ont été confisqués par ces mêmes policiers avant qu’ils ne lui soient restitués quelques heures après.
BL