La chefferie de Walendu qui couvre la zone de santé de Gety en province de l’Ituri fait face à un problème d’adduction d’eau potable. 18 aires de santé de cette entité sont privées des sources d’eau potable depuis environs 5 ans.
Les sources d’eau qui existaient dans cette partie de l’Ituri étaient détruites lors de la période des conflits et voici 5 ans les mêmes sources d’eau ne sont pas encore reconstruites, et la population retournée se contente de l’eau des marécages pour la boisson.
La notabilité tire la sonnette d’alarme suite à la montée en flèche des maladies hydriques dans cette zone, victime des conflits armés les années passées.
La société civile de cette chefferie indique nombreux habitants dont en majorité des enfants, ainsi que des jeunes filles, puisent des eaux souterraines dans des marécages. Guillaume Masumbuko son coordonnateur fait savoir que ces enfants et jeunes filles courent beaucoup de risques.
« On ne nous a jamais construit un puits d’eau. Ici, nous traversons une période très difficile. c’est surtout la population des régions Nord de Walendu Bindi qui n’a pas d’eau, cette partie est minière où l’eau est chaque fois polluée par l’exploitation artisanale d’or. Dans d’autres entités les habitants utilisent l’eau qui coule avec tous les risques », a-t-il indiqué.
La population de ces aires de santé est exposée à plusieurs maladies hydriques,a alerté le Docteur Musangura Isaïe, médecin chef de zone de Gety.
« Dans les différents coins et recoins de la chefferie de Walendu Bindi, il y a encore un problème sérieux d’adduction d’eau potable. C’est ce qui influe sur les maladies d’origine hydrique. Vous trouverez beaucoup de nos populations souffrent de la malaria faute d’une source d’eau potable » a-t-il fait savoir.
« Pendant longtemps les habitants de la chefferie de Walendu Bindi ont vécu dans des sites après avoir rentré dans leurs milieux respectifs. Il n’y a pas les différentes sources d’eau », a ajouté Jean-Baptiste Bahati notable de la place.
Le chef coutumier de cette entité, Fidèle Mungaliema reconnaît cette difficulté. Il a noté que le projet d’adduction d’eau sera bientôt mise en œuvre.
« Dans ma chefferie, mes administrés font de longues distances pour se procurer de l’eau potable, et d’autres, à cause de cette pénurie, utilisent des eaux stagnantes. Avec l’organisation de l’atelier de l’élaboration du Plan de développement local,PDL le projet d’adduction d’eau est primordial », a-t-il fait savoir.
La société civile recommande au gouvernement et aux organisations humanitaires de secourir les populations pour les épargner des maladies d’origine hydrique.
« Que le gouvernement et les ONG viennent construire des puits d’eau, pour que ces habitants ne soient pas victimes de cas de maladies hydriques fréquemment » a plaidé Guillaume Masumbuko.
Soulignons que la majorité de la population de cette chefferie est retournée, car ayant fuit les conflits armés les années passées.
Joseph Kisuki
