Au total, cent dix-sept (117) otages des combattant des Forces Démocratiques Alliées (ADF) ont été libérés, la nuit de mercredi 30 à jeudi 31 octobre 2024, près de la cité de Komanda, au Sud de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, au Nord-Est de la RD Congo.
Composés de quatre-vingt-huit (88) hommes, vingt-cinq (25) femmes et quatre (4) enfants, ces otages ont recouvré leur liberté après des bombardements lancés dans la soirée de mercredi 30 octobre par les armées congolaise et ougandaise, dans la région de Mont Hoyo, à une dizaine de kilomètres au Sud-Est de Komanda, chefferie des Walese-Vonkutu.
Des sources sécuritaires ont rapporté que ces otages avaient été capturés par les ADF vers Mukasila et autres villages du territoire d’Irumu. Elles précisent tout de même que les ADF qui les ont libérés sont ceux qui avaient attaqué dernièrement plusieurs localités de la chefferie des Walese-Vonkutu..
Des bombardements entendus dans la soirée de mercredi ont créé une psychose au sein des habitants de Komanda.
Il sied de noter que, cette libération d’otages survient après des attaques, dans la journée de mardi 29 octobre, dans les groupements Bokucho et Bandiangu. Sur place, deux (2) civils ont été tués et une dizaine de maisons incendiées.
Fabrice Ngima