Plus de deux cents (200) personnes ont bénéficié, samedi 19 octobre 2024, de soins gratuits offerts par l’équipe médicale des casques bleus bangladais de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo, dans le groupement de Tsere, territoire d’Irumu, en Ituri.
Parmi les bénéficiaires figurent des femmes, des enfants et adolescents et des personnes âgées. Tous ont défilé sous l’immense tente érigée dans la cour du chef de groupement par les soldats de la paix onusiens pour servir de “salle de consultation”.
Certains patients sont venus parfois de très loin, et des différentes localités de cette entité coutumière pour se faire consulter gratuitement et recevoir gratuitement aussi des médicaments pour soigner leurs différentes maladies. De quoi redonner du sourire à ces personnes qui ont salué cette assistance. Beaucoup d’entre elles affirment éprouver en effet de très grandes difficultés pour se faire soigner dans les structures médicales publiques ou privées, en raison du coût élevé des soins.
Il faut dire que le groupement de Tsère est également une terre d’accueil pour de nombreuses personnes déplacées, originaires des zones occupées par des groupes armés. Cette assistance des casques bleus bangladais de la MONUSCO était donc une véritable offrande pour cette population démunie et dépourvuebde moyens. C’est ce qu’a dit le chef du groupement de Tsere, Zamundu Batagura, tout en saluant le geste de la MONUSCO qui permet à ces habitants, démunis, d’accéder aux soins.
« Ici, nous accueillons beaucoup de personnes déplacées, venues de divers coins des territoires de Djugu et d’Irumu, qui n’ont pas les moyens de se faire soigner. C’est pour cela que vous voyez autant de monde venu bénéficier de ces soins gratuits. Je suis très content que la MONUSCO ait répondu favorablement à notre demande », a-t-il dit.
Par ailleurs, il y a quelques semaines, les mêmes casques bleus bangladais de la MONUSCO ont construit le pont Mbio dans ce groupement. C’était pour faciliter la circulation des biens et des personnes qui rencontraient d’énormes difficultés à se déplacer, en raison de l’état dangereux de cet ouvrage.
Fabrice Ngima
