Au total, soixante-deux (62) civils ont été tués par les combattants d’Allied Democratic Forces, en l’espace d’une semaine, dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Ce bilan a été rendu public, lundi 16 mai 2022, par le Coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH), antenne d’Irumu. Christophe Munyanderu parle aussi d’autres civils portés disparus, une vingtaine de motos et de maisons d’habitation brûlées par les assaillants.
À l’en croire, le village de Ndimo a été attaqué la nuit du vendredi 13 au samedi 14 mai dernier, précisément sur la colline de Monge où cinquante-trois (53) civils ont été massacrés et neuf (9) exécutés par les ADF, en date du dimanche 15 mai dernier à Ntume.
Cet actviste des droits de l’homme déplore ces morts de trop. Ainsi, il encourage les Forces Amées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à mener des opérations de grande envergure contre les ADF, pour mettre fin à ces tueries répétitive des personnes.
« Nous appelons l’armée congolaise à lancer des opérations militaires, car trop c’est trop », a-t-il dit.
Depuis mai 2021, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont sous état de siège pour combattre l’insécurité. Quoiqu’il en soit, les violences armées n’ont pas cessé. La société civile parle plutôt de la hausse vertigineuse des morts enregistrés durant ce régime spécial décrété par le Président Félix Tshisekedi.
Fabrice Ngima
