Le ministre Congolais des transports, a de nouveau, réitéré ses propos, accusant l’ancien président de la République démocratique du Congo d’être derrière les Mobondo et le M23.
Dans son meeting tenu à Kikwit, dans la province du Kwilu, mercredi 05 mars, Jean Pierre Bemba a également accusé Joseph Kabila de financer les rebelles du M23 et de l’AFC.
« Les Rwandais pensent que nous sommes bêtes. Mais je vous confirme que la personne qui est derrière les Mobondo que vous attendez là c’est Joseph Kabila. Je vais encore rajouter aujourd’hui aussi que c’est lui aussi qui est derrière les rebelles M23 et ceux de l’AFC/M23 en les finançant », a déclaré le ministre.
Ancien ministre de la défense de son état, Jean Pierre Bemba a déclaré détenir des preuves de ses allégations, défiant cependant, quiconque le contredira.
« Pourquoi Kabila a-t-il quitté le pays si vite ? Puisqu’il avait des informations confidentielles sur lui, par rapport à ce qu’il fait. Voilà pourquoi il avait pris la destination de la Zambie. Mais ce voyage avait un but. Leur plan ici était de nous combattre derrière les Mobondo. Ils voulaient arriver jusqu’à Maluku. Après que ce plan a échoué, il a financé les M23 et l’AFC de Corneille Nangaa », a expliqué le président du parti politique ( Mouvement social pour le renouveau).
L’autorité morale du MLC avait déjà accusé Joseph Kabila de soutenir les Mobondo et les M23, lors d’un meeting organisé la semaine dernière à Bandundu. En réaction à ses déclarations, le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, avait rejeté ses accusations, tout en rappelant que les Mobondo luttent pour les terres.
Outre Bemba, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait déjà accusé Joseph Kabila de soutenir la rébellion M23 qui, pour rappel, grâce à l’armée Rwandaise qui la soutien, a pû conquérir plusieurs pans des provinces du Nord-Kivu et du Sud-kivu dont les deux chefs-lieux ( Goma et Bukavu).
Signalons que lors d’une interview accordée à un média sud-africain, l’ancien chef de l’État avait affirmé que les revendications des rebelles M23 étaient « légitimes ».
Michée Efoya