Dans une déclaration faite ce mercredi 8 septembre, à l’occasion de la journée internationale de l’alphabétisation, les Etats-Unis d’Amérique, via son ambassade à Kinshasa, s’engage à redoubler d’efforts afin de permettre aux enfants et aux jeunes congolais d’accéder à une instruction de qualité.
Pour la représentation américaine à Kinshasa, certaines choses ont déjà été réalisées, mais le chemin à parcourir est encore long.
“A l’occasion de la journée internationale de l’alphabétisation, nous célébrons notre réussite commune en tant que partenaires, mais nous ne perdons pas de vue le fait qu’il reste encore un long chemin à parcourir. Le gouvernement des Etats-Unis s’engage à redoubler d’efforts pour donner aux enfants et aux jeunes congolais l’instruction qu’ils méritent pleinement pour construire l’avenir que nous savons possible”, a indiqué l’ambassade.
Ainsi, les Etats-Unis pensent que l’alphabétisation dans les premières années d’apprentissage est le fondement sur lequel tout apprentissage futur est construit. Et spécifiquement pour la RDC, elle peut se doter d’une économie croissante fondée sur le savoir en investissant dans l’alphabétisation à bas âge, capable de préparer une main-d’oeuvre instruite, pense Washington.
C’est ainsi que, dans le cadre du partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement conclu par les Etats-Unis et la RDC, Washington via l’USAID et le Foreign Commonwealth and développment office (FCDO), soutient le projet “ACCELERE”, qui est un partenariat de 180 millions de dollars permettant à plus d’un million d’enfants d’acquérir des compétences nécessaires.
D’après la même source, l’USAID a lancé récemment le projet “Elimu ni Jibu” (l’instruction c’est la réponse), un projet d’éducation en réponse aux situations d’urgences.
Il y a aussi au Sud-Kivu le projet “Sasa Tunasoma” (maintenant nous étudions). Il soutient l’apprentissage socio-émotionnel des enfants de 6 à 9 ans. Il y a enfin le projet d’alphabétisation fondamentale pour une meilleure résilience éducative (FLIER ), qui vise les enfants de l’Equateur, Tanganyika, Ituri et la périphérie de Kinshasa.
Dans ces deux derniers projets, le gouvernement américain a investi 38 millions de dollars, à en croire son ambassade à Kinshasa.
Dostin Eugène Luange