La RDC, comme la plupart des pays africains, a rendu un hommage à la Charte de la Renaissance africaine, adoptée il y a 16 ans par l’Union africaine (UA) à Khartoum.
Cet hommage a été rendu, dans le cadre de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante commémorée, ce lundi 24 janvier, au Musée national de la RDC. Comme à l’accoutumée, 2022 aura célébré les nombreuses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines.
Cette cérémonie a connu la participation des plusieurs personnalités entre autres : le chef de l’État Félix Tshisekedi, les membres de la Panel et d’autres invités en provenance des pays amis.
C’est avec emphase que le Président de la République a évoqué, en liminaire de son discours de circonstance, le rôle des diasporas africaines, aujourd’hui éparpillées aux quatre coins de l‘univers; avant d’interpeller les consciences quant à leur immensité et leur poids démographique impressionnant.
Par ailleurs, le chef de l’État a mis en exergue les vertus du dialogue auxquelles renvoie cette célébration, qui est aussi un moment d’acceptation de la richesse, de la culture congolaise dans sa diversité. Tout en saluant l’aboutissement heureux du plaidoyer mené en faveur de l’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.
La cérémonie a été marquée notamment par la proclamation des résultats du concours du Grand prix africain de littérature, une initiative originale du président de l’Union africaine.
Au cours de cette manifestation, le Président de la République a été sollicité, par la voix de John Ayité Dossavi, initiateur de la journée et le Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), aux fins de s’investir au niveau de l’UA pour consacrer la décennie de la valorisation de la culture africaine.
Ramami