La commission nationale de droit de l’homme CNDH Kasaï-central, déplore les conditions « inhumaines » de travail des magistrats nouvellement affectés dans les 5 territoires de la province du Kasaï-central.
Dans une interview accordée à Yabisonews.cd ce mardi 16 avril 2024 par son coordonnateur, Maître Vincent Kayembe souligne que dans le territoire de Kazumba, ces magistrats ont pu regagner la ville suite aux mauvaises conditions d’hébergement.
« Les magistrats qui ont été affectés à Demba, Kazumba, Dibaya, Dimbelenge et Luiza sans oublier ceux de Kananga, ont déjà répondu présent au stade actuel (…) A Kazumba, les magistrats étaient déjà là compte-tenu des conditions infra humaines, notamment des conditions d’hébergement et du travail, ils ont dû rebrousser chemin », a dit Maître Vincent Kayembe.
A l’en croire, pour l’instant, ces magistrats doivent être considérés comme des héros parce qu’ils ont accepté d’arriver sur terrain dans des conditions extrêmement difficiles.
« L’État voudrait bien que les magistrats ainsi affectés rendent le service comme, il se doit mais obtenir ces résultats, il faudrait que des gens aient des moyens conséquents ».
Pour rappel, les structures des droits de l’homme au Kasaï-central ont mené plusieurs plaidoyers en rapport avec la carence des magistrats dans les territoires où les OPJ signaient des mandats, jugeaient les présumés auteurs de différents délits dans les villages.
Fabrice Kabamba
La commission nationale de droit de l’homme CNDH Kasaï-central, déplore les conditions « inhumaines » de travail des magistrats nouvellement affectés dans les 5 territoires de la province du Kasaï-central.
Dans une interview accordée à Yabisonews.cd ce mardi 16 avril 2024 par son coordonnateur, Maître Vincent Kayembe souligne que dans le territoire de Kazumba, ces magistrats ont pu regagner la ville suite aux mauvaises conditions d’hébergement.
« Les magistrats qui ont été affectés à Demba, Kazumba, Dibaya, Dimbelenge et Luiza sans oublier ceux de Kananga, ont déjà répondu présent au stade actuel (…) A Kazumba, les magistrats étaient déjà là compte-tenu des conditions infra humaines, notamment des conditions d’hébergement et du travail, ils ont dû rebrousser chemin », a dit Maître Vincent Kayembe.
A l’en croire, pour l’instant, ces magistrats doivent être considérés comme des héros parce qu’ils ont accepté d’arriver sur terrain dans des conditions extrêmement difficiles.
« L’État voudrait bien que les magistrats ainsi affectés rendent le service comme, il se doit mais obtenir ces résultats, il faudrait que des gens aient des moyens conséquents ».
Pour rappel, les structures des droits de l’homme au Kasaï-central ont mené plusieurs plaidoyers en rapport avec la carence des magistrats dans les territoires où les OPJ signaient des mandats, jugeaient les présumés auteurs de différents délits dans les villages.
Fabrice Kabamba
