Le député provincial Papy-Noël Kanku Kabamba, a saisi le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sur le manque d’engins de fonctionnement à l’Office des Routes (OR) et à l’Office des Voiries et Drainages (OVD).
Dans un message d’indignation adressé au président de la République dont copie est parvenue à la rédaction de Yabisonews.cd, ce mercredi 18 décembre 2024. Cet élu de Demba et Vice-président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï-Central précise que par manque d’engins, les responsables de ces entreprises en province ne savent intervenir à moderniser différentes routes par manque d’engins.
« Permettez-moi de réveiller la mémoire du chef de l’État en ce sens que, faute de moyens conséquents et des engins appropriés, ces entreprises se comportent comme observateurs passifs ; on dirait des militaires pendant la période de trêve »,écrit le député Papy-Noël Kanku.
Et d’ajouter: « en sus, le constat si scandaleux est que ce manque d’engins a rendu vraiment impossible l’accessibilité dans le territoire de Demba, la cité de Benaleka où les femmes transportent le sable sur la tête pour remblayer un gigantesque ravin qui a coupé la voie ferrée en deux. Je pourrai transmettre au chef de l’État les images contenues dans ma clé USB au cas où il réservait une audience particulière aux élus nationaux et provinciaux qui sont toujours empêchés de le rencontrer à chaque fois qu’il est dans notre province ».
Le député Papy-Noël Kanku rappelle au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo que la dotation de 360 engins de Génie civil du gouvernement central repartie entre 26 provinces depuis 2023, n’a jamais profité à la province du Kasaï-Central. A cela s’ajoutent les engins agricoles récemment partagés dans toutes les provinces sauf le Kasaï-Central.
L’implication personnelle du chef de l’État est souhaitée par l’élu de Demba pour instruire le ministre national des ITPR, le DG de l’Office des Routes ainsi que le ministre de l’agriculture de réparer cette “injustice” et remettre la province du Kasaï-Central dans ses droits.
Fabrice Kabamba
