La société civile forces vives, dénonce le traitement inhumain dont font l’objet les détenus d’un cachot illicite installé à Kabemba, dans le secteur de Luebo-Kabambayi, province du Kasaï.
Dans une interview accordée à yabisonews.cd, ce vendredi 27 octobre, le coordonnateur de la société civile forces vives basé dans le secteur de Luebo- kabambayi, Neville Nkongolo Kapingamulume indique que, les détenus dudit cachot illicite situé dans le village de Kabemba sont victimes de plusieurs traitements inhumains infligés par de nouvelles recrues de la PNC, sous la bénédiction des anciens éléments de la police.
” Le constat est très amèr, certains détenus sont déshabillés avant qu’on leur serve à manger et pour avoir accès à ce repas moyennant une somme d’argent. Pour le besoin naturel de toilette, ils paient 1000 FC. La situation laisse à désirer surtout que nous sommes dans un pays qui prône le respect des droits de l’homme”, a déclaré le coordonnateur de la société civile à yabisonews cd.
Et d’ajouter : “l’administrateur du territoire de Luebo a déjà été saisi de la situation mais sans succès. Les gens continue de vivre un calvaire dans ce cachot. Certains sont arrêtés sans savoir le motif de leur arrestation, des mineurs arrêtés qui totalisent deux semaines sans intervention des autorités et des arrestations arbitraires”, a déploré Neville Nkongolo Kapingamulume.
Cet activiste sollicite l’implication du gouvernement provincial et des organisations internationales qui militent pour les droits de l’homme.
” J’en appelle à la conscience du gouvernement provincial et des organisations tant internationales que nationales qui œuvrent dans le secteur des droits de l’homme. Nous sollicitons votre implication pour que les solutions adéquates puissent être trouvées pour les cas des détenus du village Kabemba pour la mise en application des textes légaux sur les droits de détenus et que le responsable de ces actes soient punis”, a-t-il conclu.
Signalons que plusieurs cas de violations des droits de l’homme sont signalés sur toute l’étendue de la province du Kasaï.
Lydia Fuamba