Le gouverneur de la ville de Kinshasa n’a pas pris acte de la marche de l’Alliance des Pro Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (APETM) initialement prévue pour ce vendredi 10 mars.
Après une réunion avec les organisateurs de cette manifestation publique, l’autorité urbaine à renvoyé Lisanga Bonganga et son groupe au samedi 18 mars. Et pour cause, a-t-on appris, le cabinet Ngobila dit ne pas être disposé à garantir la sécurité de deux manifestations de deux blocs politiques d’opposition dans la capitale à l’espace d’un jour.
Il est à rappelé que Martin Fayulu, Moïse Katumbi…ont prévu également une marche pour ce samedi 11 mars à Kinshasa. L’hôtel de ville en a pris acte et a autorisé la manifestation.
Lisanga Bonganga s’est donc incliné à la décision du gouverneur de la ville de Kinshasa en dépit des dépenses engagées en vue de l’organisation de la marche des pro Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Il explique que les autres forces politiques devraient suivre cet exemple de fair-play.
Jean-Pierre Lisanga Bonganga et l’APETM a appellé à la mobilisation des Kinois pour la marche contre l’agression de la RDC par le Rwanda.
Pour ces pro Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, les manifestants à cette marche devraient se réunir à Lemba Terminus à l’heure indiquée. Ils progresseront en passant par la Place Échangeur pour déboucher à Limete sur le boulevard Lumumba
La marche initiée par Lisanga Bonganga et son groupe vise à soutenir les FARDC engagés au front face aux rebelles du M23 soutenus par le régime Kagame. Mais aussi dire non à la balkanisation de la RDC et affirmer « avec force que la RDC, notre beau pays restera à jamais, un et indivisible ».
La manifestation initialement prévue pour ce vendredi 10 mars avait également pour objectif d’appuyer le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi « dans sa position de fermeté à l’endroit du pouvoir en place au Rwanda, incarné par Paul Kagame, responsable ignominieux de la guerre d’agression sous couvert du M23 », peut-on lire dans le communiqué de l’APETM.
Voilà pourquoi Lisanga Bonganga et l’APETM a demandé aux hommes et femmes de bonne volonté, épris de paix, aux partis politiques, aux forces sociales et aux personnalités « qui croient au combat de fermeté du Président de la République à l’endroit du pouvoir en place au Rwanda », à prendre part à cette marche pacifique et populaire.
Ramami