Le commissariat provincial de la police de Kinshasa a lancé ce mercredi 11 décembre la deuxième phase de l’opération Ndobo. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour éradiquer la criminalité urbaine.
Depuis le Stade des Martyrs, point de départ des opérations, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police de Kinshasa, a donné des instructions précises aux forces déployées.
« Chaque district dispose désormais d’un Groupe mobile d’intervention (GMI) et des unités spécialisées, notamment la Légion nationale d’intervention (LNI). Nous allons traquer sans relâche les criminels dans les quartiers ciblés », a-t-il déclaré. Le commissaire a également souligné l’importance de restaurer la confiance et la dignité de la police, souvent critiquée pour sa supposée incapacité à faire face aux Kuluna.
L’opération Ndobo, qui signifie hameçon, vise à identifier, arrêter et traduire en justice les membres des gangs urbains responsables des violences et actes criminels. Les présumés auteurs interpellés lors de la première phase de l’opération comparaissent actuellement devant les cours civiles et militaires de Kinshasa, dans des procès en flagrance organisés pour garantir une justice rapide.
Si la priorité immédiate reste Kinshasa, l’opération Ndobo est appelée à s’étendre à d’autres grandes villes du pays également touchées par l’insécurité urbaine, notamment Lubumbashi, Kisangani, Mbandaka, Matadi, et Goma.
Cette opération s’inscrit dans la continuité d’initiatives comme l’opération Panthère Noire, lancée en avril 2024 pour combattre la criminalité. Cependant, malgré ces efforts, des critiques ont émergé, pointant du doigt la faiblesse des résultats à long terme.
CT. MAMPUYA