Kinshasa: La prostitution à moindre coût, un business qui ne cesse de prendre de l’ampleur à Lemba Super

A la place Lemba Super à Kinshasa, la prostitution à moindre coût se porte à merveille et ne cesse de prendre de l’ampleur.

A la tombée de la nuit, principalement aux alentours de l’arrêt de bus Regideso et du night club Tchetche et même d’une station de la police qui s’y trouve, femmes et jeunes filles, à moitié  nues s’étalent le long des avenues et ruelles tel qu’on étale les marchandises à l’étalage, au grand bonheur des clients.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la concurrence est rude chez les professionnelles du sexe de Lemba Super, surtout en ce moment où la crise due au Coronavirus épargne aucun domaine dans le monde. D’où elles rivalisent des prix pour avoir le maximum de clients.

“C’est dur ce travail que nous faisons. C’est à cause de la concurrence et de Covid-19 que nous avions jugé bon de baisser nos prix entre 5.000 FC sans préservatif et 2.500 avec préservatif. Des fois nous, négocions même entre 3.000 FC et 1500 FC. Question d’avoir quelque chose avant de rentrer à la maison”, a expliqué à Yabisonews.cd Marlène Kanzu, âgée de 37 ans et mère de 7 enfants.

Après l’entente sur le prix, vient ensuite le débat sur le lieu de l’acte.

“Une fois le marché conclu, nous négocions le lieu des ébats. D’habitude, nous nous refugions dans des coins isolés et sombres, soit dans des bâtiments inachevées. Des fois nous allons derrière la station de police pour un passage vite fait comme c’est non loin”, a-t-elle ajouté.

Sur les trottoirs des avenues Epate, Lukwuila et Lutshatsha, ces pratiquantes du plus vieux métier du monde rivalisent également des techniques pour attirer les clients. Certaines n’hésitent pas d’exhiber leurs seins devant les phares d’automobiles et d’autres c’est leurs  rondeurs à moitié immiscées dans des tenues décolleté qu’elles mettent en avant. A  l’approche d’un véhicule, certaines se jettent dessus, comme pour dire “celui-ci m’appartient “.

Cette situation ne laisse pas indifférent certains habitants de ce milieu qui se disent être gênés par les spectacles de ces femmes.

“Je préfère ne pas passer ici la nuit, c’est horrible. Les femmes se permettent de faire n’importe quoi pour l’argent. Ici , on trouve des femmes de tous les âges. Et chose étonnante, c’est non loin de la station de police “, a déploré un passant qui a préféré garder l’anonymat .

Contacté, le commandant de la station de police de la place n’a pas voulu réagir sur ces faits qui se passent dans son milieu d’attachement.

Israel senga

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