Un escadron de la Police armé et « sans mandat » perquisitionne la résidence de Corneille Nangaa située sur avenue Colonel Tshatshi à Gombe non loin de Palais de la Nation à Kinshasa.
Selon des proches de l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), « ces éléments de la Police ont débarqué sans un mandat » et seraient à la recherche des armes chez Nangaa.
Les choses se sont précipitées ce jeudi 23 mars. Dès le matin, Corneille Nangaa a été dépouillé de tous ses gardes du corps. « Je suis un ancien chef d’institution. J’ai droit d’avoir des gardes du corps », a-t-il expliqué dans une radio émettant à Kinshasa.
Désormais dans la casquette d’homme politique, Corneille Nangaa s’est rangée, sans le dire, du côté de l’opposition. D’où ses déclarations s’agissant de l’élection présidentielle de 2018 qui a vu Félix Tshisekedi remporté face à Martin Fayulu.
Pour Nangaa, il s’agissait d’un deal politique « pour éviter un bain de sang ». Déclaration qui a suscité la colère parmi les dignitaires du régime.
Ramami
