Les denrées alimentaires telles que la tomate, les feuilles de manioc et de patates douces sont vendues très chères dans certains marchés de la capitale Kinshasa, tel est le constat fait par les reporters de Yabisonews.cd , ce lundi 07 mars 2022.
Les marchés de l’UPN, de selembao et de Bandal Moulaert sont notamment concernés par cette hausse de prix de ces produits agricoles à grande consommation.
A constater, dans quelques étalages du marché de l’UPN, dans la commune de Ngaliema, une boule de tomate mûre se négocie à 700 et 1000 Fc congolais et pour ceux qui n’ont pas des moyens de se procurer de cette qualité, ils achètent des tomates amochées ou celles de trop petite taille à 200 ou 300 Fc congolais.
Les vendeuses justifient cette majoration par le fait, que la saison de pluie n’est pas propice à la culture des tomates. par conséquent, les grossistes du marché à épices, dénommé Zigida profitent de la situation pour fixer le prix selon leur bon vouloir.
« Nous achetons la tomate très chère, entre les mois de janvier, février et Mars, une caisse est vendue à 120 milles tantôt 130 milles francs. Car, en cette période de pluie, la tomate est rare étant donné que la bonne saison pour cultiver la tomate est la saison sèche . » , a expliqué Huguette vendeuse des épices au marché de l’UPN.
Cette explication donnée par cette source a été confirmée largement auprès des autres tenancières des épices dans les lieux de négoce basés à selembao et Moulaert.
Dans le même lot, figurent également les feuilles de manioc, dont une botte se vend entre 2000 et 2500 Fc congolais , même chose pour les feuilles de patates douces mieux connus sous le nom de Matembele , la gerbe se commercialise à 1000 Fc et 1500 Fc,
Alors qu’en cette période pluvieuse ces légumes devraient normalement se vendre moins cher que la grille tarifaire présentée.
Les commerçantes interrogées dans les marchés précités attribuent cette hausse de prix de différents légumes à l’absence des pluies dans le kongo-central province voisine de Kinshasa qui approvisionne la capitale en vivres.
Christian-Timothée Mampuya
