“Make Up », ce concept très populaire auprès des jeunes filles, veut dire tout simplement maquillage dans la langue de shakespear. Ceci est devenu un métier le plus en vogue auprès des jeunes filles kinoises, c’est ce que constate Yabisonews.cd, ce lundi 14 mars 2022, après avoir approché quelques-unes de ces pratiquantes.
À l’occasion de grandes cérémonies festives comme les mariages ou les fêtes d’anniversaire, de nombreuses femmes font recours aux maquilleuses dont le service sollicité est appelé génériquement « make-up».
Ce style de beauté draine de plus en plus des jeunes filles, qui s’y lancent pour rendre d’autres plus belles et plus attirantes. L’idée derrière, c’est de se faire de l’argent.
« Oui, c’est un business, parce que les femmes se retrouvent financièrement en faisant ce travail. C’est toute une entreprise », a affirmé la maquilleuse Myriam Boanerges.
Dans le même ordre d’idée, cette source explique qu’il ne faut pas moins de 20$ pour louer ses services et le tarif varie selon l’envergure d’un événement.
« Pour moi un make up professionnel coûte 20$ voire au delà. Moi personnellement, je commence le maquillage simple à 20$. Le jour 30$ et le soir 40$. Chaque cérémonie aussi à son prix », a-t-elle expliqué.
Hormis sa réaction, la maquilleuse Aurela Lukebana reconnaît également que cette activité est devenue un gagne pain pour de nombreuses jeunes femmes, y compris elle-même.
«Le make up est un grand moyen pour les femmes qui l’exercent de pouvoir être autonome financièrement. Ce n’est pas seulement une passion, mais c’est devenu un métier rentable, un gagne pain et une voie digne par laquelle beaucoup des femmes s’en sortent bien financièrement. C’est un métier que l’on exerce avec plaisir », a-t-elle expliqué.
À en croire cette dernière, sa grille tarifaire est tributaire à la nature de l’événement, mais tout de même en dehors de celle-ci, elle maquille pour 10$ à 25$ .
Du côté de clientes , elles apprécient et encouragent cette activité du fait qu’en dehors de salon de beauté, elle s’exerce à domicile également.
Christian-Timothée Mampuya
