Si ailleurs on dit que « après la pluie vient le beau temps », dans la ville de Kinshasa, c’est pratiquement le contraire. On y serait tenté de dire: « après la pluie, succède le mauvais temps, après la pluie, succède des bilans macabres ».
Comme gouverner c’est prévoir, c’est dans cette logique que le parti politique
« Mouvement d’élites pour la démocratie et le vrai changement » (MDVC) demande aux gouvernants de prendre les dispositions nécessaires pour renverser cette tendance lors des pluies qui pointent déjà à l’horizon.
« En ces jours où la saison des pluies s’annonce, en vue de préserver les dégâts tant humains que matériels qui en découleraient, ayant toujours endeuillé notre pays, le MDVC encourage et demande aux autorités politico-administratives, de prendre toutes les dispositions nécessaires de déclencher et de coordonner sans atermoiement, les travaux de débouchage des caniveaux », lit-on dans un communiqué de presse publié le 20 septembre par Augustin Bisimwa, SG de ce mouvement.
Pour le MDVC, ces travaux de curage des caniveaux doivent concerner l’ensemble du pays.
« Ces travaux valent autant dans la ville de Kinshasa que dans d’autres villes et cités sur toute l’étendue du territoire national », insiste le MDVC.
A Kinshasa après les pluies diluviennes, le bilan humain et matériel est souvent désastreux: mort d’hommes, débordements de rivières, éboulements de terrains, écroulements de maisons, les électrocutions, coupures de routes et l’effondrement des ponts.
A titre illustratif, le pont Ndjili sur le boulevard Lumumba s’était effondré le 16 mars 2021 suite aux pluies diluviennes. Le même jour, 4 enfants d’une même famille étaient morts au quartier Mujinga dans la commune de Kinsenso, suite à l’écroulement du mur de leur maison.
Dans la nuit du 25 au 26 mars 2019, 41 personnes avaient péri dans la capitale congolaises suite aux pluies diluviennes. La commune de Lemba à elle seule avait enregistré 15 morts.
Sandrine Fundi