La ville-province de Kinshasa vient d’être paralysée, ce lundi 29 juillet par une crise de transport à la suite de la grève qu’ont déclenché des chauffeurs de taxis et de bus.
A Yabisonews.cd, plusieurs chauffeurs expliquent les raisons à base de la grève.
« Nous dénonçons des mauvaises pratiques abusives de certains agents de la police de circulation routière, qui arrêtent les véhicules sans motif. Voilà, ces interruptions fréquentes et injustifiées perturbent non seulement notre travail mais aussi la vie quotidienne des Kinois », a déclaré Fiston Yuambale, chauffeur de taxi.
Et de poursuivre : «Nous avons laissé la place aux taxis motos, nous en avons marre de mauvais comportement de ces policiers qui pratiquent parfois l’escroquerie. Nous avons tous les documents demandés par le gouvernement provincial. Chose grave, ces policiers ne respectent et ne tiennent même pas compte de toutes ces voies légales », a ajouté Christophe, chauffeur de bus 207.
Il faut noter que depuis plus d’une semaine, les agents du ministère provincial des Transports sont déployés dans toute la ville pour veiller au respect de fixation des prix des courses en taxi et en bus, ainsi qu’au suivi des itinéraires fixés par l’arrêté signé en mars 2023 par l’ancien gouverneur Gentiny Ngobila.
La grève a été initiée par la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier (SADCPCR/RDC). Cette organisation regroupe plusieurs associations qui militent pour de meilleures conditions de travail et un traitement équitable des conducteurs.
MORGAN