En marge d’un atelier de deux jours organisé à Kinshasa du 27 au 28 avril par l’Institut républicain international (IRI), en collaboration avec le CEPPS et l’USAID, la lutte contre la corruption en RDC était au menu du jour.
Les discussions ont tourné autour des techniques de plaidoyer pour lutter contre la corruption, la mobilisation communautaire et la convention de l’Union africaine de lutte contre la corruption.
L’occasion faisant le larron, le président du Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (APNAC), Jean-Pierre Buka, en a profité pour informer l’assistance de l’innovation apportée par leur proposition de loi pour protéger les lanceurs d’alerte.
» L’esprit innovateur de cette proposition de loi repose sur l’imprescriptibilité. Le délai qui a été prévu dans la convention des Nations-Unies n’est pas fixe, doit être le plus long possible. Nous avons pensé que ce délai là doit devenir imprescriptible, c’est-à-dire que, tout celui qui a détourné ou posé un acte répréhensible doit être poursuivi quel que soit le temps de sa disparition ou de sa soustraction à la justice. C’est ce que nous avons appelé l’imprescriptibilité des faits de corruption « , a-t-il dit.
Pour aboutir à cette proposition de loi, l’APNAC a travaillé d’arrache-pied avec les structures de la société évoluant dans la lutte contre la corruption en RDC, a déclaré Jean-Pierre Buka.
Notons que, selon le président de l’APNAC, cette proposition de loi vient modifier et compléter le décret du 30 janvier 1940 portant sur le code pénal congolais.
Sandrine Fundi