Le gouverneur de la ville, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé, le mercredi 26 février 2025, une nouvelle mesure pour encadrer les pousse-pousseurs. Cette information a été rapportée à Yabisonews.cd, à travers une dépêche de la cellule de communication du gouvernorat provincial de Kinshasa.
La problématique de la gestion des déchets à Kinshasa est au cœur des préoccupations des autorités provinciales. Face à la prolifération des dépôts anarchiques et à l’absence d’un cadre structuré pour le ramassage des ordures, le numéro 1 de la ville envisage d’intégrer les pousse-pousseurs dans la gestion des déchets.
D’après la source précitée, les pousse-pousseurs seront recensés et associés officiellement à l’évacuation des déchets vers le centre de Mpasa, récemment récupéré par la ville après un long combat judiciaire.
Jusqu’à présent, ces derniers, faute de structures adaptées et en raison d’un certain laisser-aller, participaient involontairement à la dissémination des déchets à travers la capitale.
Par ailleurs, le volet valorisation des déchets est en cours de négociation avec plusieurs entreprises spécialisées. Ce projet vise non seulement à réduire la pollution, mais aussi à créer des emplois et à générer une activité économique autour du recyclage.
« Le volet revalorisation de ces déchets est en négociations avancées avec des entreprises qui réduiront ainsi la pollution en plus de créer emplois et de générer une activité économique », peut-on lire à travers cette dépêche.
L’annonce en a été faite en présence des ministres provinciaux de l’Intérieur, des Travaux publics et de l’Environnement, ainsi que des bourgmestres et chefs des rues. À cette occasion, Daniel Bumba Lubaki a chargé les bourgmestres d’identifier les routes en mauvais état en vue de leur prochaine réhabilitation.
Alors qu’une partie du pays est touchée par la guerre, le gouverneur de Kinshasa a également profité de son intervention pour réitérer son soutien aux forces armées face à l’agression rwandaise.
Il a lancé un appel à la vigilance et à la solidarité derrière le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qu’il considère comme le commandant suprême des FARDC.
CTMAMPUYA
