Kinshasa – Mpox : Félix Tshisekedi instruit le gouvernement à désinfecter les points d’eau, les marchés et des écoles

Le président de la République démocratique du Congo a appelé vendredi son gouvernement, en concertation avec le gouvernement provincial de Kinshasa et son cabinet, à désinfecter systématiquement les points d’eau et des écoles, en réponses devant lutter contre la propagation de la maladie Mpox.

Félix Tshisekedi a lancé cet appel de mobilisation vendredi 04 juillet dernier, lors de la réunion du conseil des ministres.

« Il a engagé le gouvernement en concertation avec le gouvernement provincial de Kinshasa et son cabinet à prendre des mesures suivantes : l’activation immédiate du plan de contingence en associant étroitement la division provinciale de la santé, le déploiement rapide des équipes médicales, des stocks essentiels des soins mobiles dans les zones les plus affectées, la désinfection systématique des points d’eau, des marchés, des écoles et autres lieux des fortes fréquentations », a recommandé le chef de l’État, selon le compte-rendu du conseil des ministres lu par le porte-parole du gouvernement.

Il a également instruit à la distribution massive d’eau potable, des produits de traitement d’eau dans les quartiers vulnérables, le renforcement des systèmes de surveillance épidémiologique et du dépistage communautaire.

Dans son commentaire sur le fléau que représente le Mpox, le président de la République a reconnu une situation “ préoccupante ” qui frappe les Kinois et Kinoises des quartiers défavorisés.

« En ce moment de détresse, il ( président : ndrl ) a adressé toute sa solidarité aux familles endeuillées ou touchées par la maladie et il a rendu un hommage appuyé aux personnels soignants, aux équipes de première ligne et aux agents communautaires qui sauvent des vies avec courage et abnégation », a déclaré Patrick Muyaya.

Pour Tshisekedi, la situation sur le Mpox est l’enchaînement de vulnérabilité après des inondations qui ont frappé la capitale Congolaise les semaines passées.

« La situation n’est pas seulement une urgence sanitaire, elle est le symptôme d’un enchaînement de vulnérabilité accumulée notamment avec les inondations récentes qui ont gravement détérioré les infrastructures d’assainissement, contaminé les sources d’eau potable et déplacé des milliers de personnes », a-t-il avoué.

Plusieurs cas de l’infection à virus monkeypox ou “ mpox ” ont été signalés en République démocratique du Congo ces dernières semaines. Il y un mois, trente cas ont été recensés à l’hôpital militaire de Ndolo à Kinshasa, selon L’Institut national de la santé publique (INSP) dans un communiqué.

Michée Efoya

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