Le ministère des Transports a lancé le contrôle des permis de conduire, ce qui a provoqué un afflux massif de conducteurs venus passer les épreuves pour obtenir le document.
Ce Mardi 30 septembre 2025, Yabisonews.cd a constaté sur le site de Ndolo, dans la commune de Barumbu, une foule compacte de chauffeurs se disputant l’accès à la salle d’examen théorique.
Si l’examen théorique attire des centaines de candidats, le test pratique suscite des critiques. Plusieurs conducteurs accusent les agents de la Commission nationale de délivrance des permis de conduire (Conadep), du ministère des transports, d’imposer des conditions destinées à les faire échouer et monnayer à la fin.
« La manière dont ils ont placé les angles, c’est pour nous piéger, afin qu’on soit obligés de négocier après. En plus, la voiture utilisée est trop longue pour réussir la manœuvre sans toucher les poteaux », dénonce un chauffeur.
Un autre candidat, habitué aux camions à volant haut et aux boîtes manuelles, a fait savoir la cause de son échec.
« Ici, on nous fait conduire une voiture automatique avec un volant bas, ce qui change complètement mes habitudes », regrette-t-il.
Du côté de la Conadep, un examinateur fait savoir que les candidats recalés doivent revenir huit jours plus tard pour retenter leur chance.
« Ceux qui échouent doivent payer à nouveau les frais exigés avant de repasser le test. Les angles sont placés selon les normes et il y’a quand-même une bonne partie qui réussisse », a-t-il explique à notre rédaction.
Cette journée a été marquée par une désorganisation. Plusieurs candidats, présents depuis 8 heures du matin, n’ont pu passer leur test qu’en fin d’après-midi, après de longues heures d’attente dans une cour bondée.
Rappelons que le prix officiel du permis varie selon le type de véhicule : Moto : 38,5$ ; Véhicules légers : 71,5$ et Poids lourds : 99$.
Horace Munekay