Les Kinois dénoncent l’inapplicabilité de nouveaux tarifs publiés depuis un mois par l’hôtel de ville, dans le secteur du transport en commun. Ce mercredi 12 février 2025, Yabisonews.cd a déployé ses reporters sur terrain pour constater le manque d’application des nouveaux prix des transports en commun par les chauffeurs.
Trouvé à l’arrêt « triangle », situé à quelques mètres du marché Matadi Mayo, Alain Mwamba dénonce des « décisions politiques sans impact » pour la population.
« Nous pensions que les nouveaux tarifs imposés par le gouvernement provincial allaient être appliqués, malheureusement. Le problème avec nos autorités, c’est que leurs décisions n’ont jamais été appliquées. Comme pour les nouvelles grilles tarifaires, les chauffeurs s’en fichent complètement », se plaint-il.
Élève à l’école « Edap » de l’UPN, Solange Yefa déplore le comportement des chauffeurs qui continuent à fixer selon leur gré, les prix de transports, en dépit de la décision de l’hôtel de Ville.
« Je continue à payer 1000 FC de l’UPN à la cité verte. Je croyais qu’après avoir vu l’arrêté ministériel des transports de Kinshasa, on ne pouvait payer que 500 FC », a-t-elle déploré.
Un étudiant de l’institut supérieur pédagogique ( ISP/Gombe), qui a requis l’anonymat affirme qu’il continue à payer 3 000 pour monter à l’Institut.
« C’est mieux de ne pas vouloir impressionner les gens, lorsqu’on sait que ce sont des décisions qui n’ont jamais été respectées, même par le passé. S’il fait seulement 08h à l’UPN, il faut payer 3 000 FC pour aller en ville », a-t-il souligné.
Outre l’absence d’applicabilité des grilles tarifaires, de nombreux chauffeurs Kinois par exemple, au niveau du tronçon « cité verte- rond-point Ngaba » continuent à faire usage de « demi terrain », ne faisant pas arriver les passagers à destination.
Dans son arrêté publié le 09 janvier dernier, le ministère provincial de Kinshasa avait exigé l’affichage obligatoire des tarifs et des itinéraires à l’intérieur des véhicules, précisant également le paiement par le passager que des prix contenus dans l’arrêté.
Michée Efoya
