La province du Kwango vient d’enregistrer une nouvelle vague des déplacés de la province du Maï-ndombe.
Selon la société civile qui livre l’information à Yabisonews.cd, ce vendredi 17 mars 2023, il s’agit de plus de 2000 déplacés venus de Kinsele, Mfumu-nkento et Mongata qui ont été reçus à Batshongo, Kabuba et au pont Kwango. Ces derniers auraient fui après attaques récentes de leurs villages par des assaillants armés.
«(…) à Batshongo par exemple, nous avons identifié 2.228 déplacés qui vivent dans des conditions très précaires et nous pouvons trouver ces déplacés dans les églises Fepaco, CADC, à la résidence du Chef Opango, chef du village Batshongo. Au pont-kwango, nous avons identifié 235 déplacés. Ces derniers manquent des ressources pour vivre», déclare Symphorien Kwengo, vice-président du cadre de concertation de la société civile du Kwango.
Ce cadre de la société civile qui tire la sonnette d’alarme, plaide pour une assistance humanitaire. Il invite les parlementaires du national du Grand Bandundu ainsi que l’exécutif à intervenir afin de mettre fin à cette insécurité.
Il a en outre invité le pouvoir central à redéployer les militaires FARDC afin de pacifier une fois pour toute la région du territoire de Kwamouth en proie de l’insécurité depuis le conflit dit «Teke et Yaka».
En début de ce mois de mars en cours, les villages Kinsele, Menkwo et Tobakita ont fait l’objet d’une attaque des assaillants armés. Au total 24 personnes ont perdu la vie lors de ces affrontements.
Patrick Matanga