Flambée de prix des produits agricoles dans le territoire de Masimanimba, dans la province du Kwilu, suite au mauvais état des routes.
Selon l’administrateur du territoire de Masimanimba, le mauvais état des routes de desserte agricole cause d’énormes difficultés dans l’évacuation de certains produits vers les grandes agglomérations et sur la nationale numéro 1.
«(…) la route qui va, si vous quittez Masamuna, il y a une rivière là qu’on appelle Mbidikulu qui pose problème puisque de part et d’autre, c’est un sol argileux et lorsqu’il pleut, c’est tout un problème pour passer. Ça nécessite de grands travaux avec des engins. Les motos passent mais pas les véhicules. C’est pourquoi les gens évacuent leurs produits par moto», a-t-il déclaré.
A lui de poursuivre « Avant d’atteindre la mission Mwanza, il y a un endroit qu’on appelle 4 coins où il y a au moins 13 virages et la route est en mauvais état, la route qui mène vers mission Lumbi, celle qui mène vers Pay et Kosi-pay, celle qui mène vers Bonga-yasa en partant vers Mikambu. Partout où il pose problème, ça nécessite des engins et grands travaux. Mais ce sont les routes retenues dans le programme de développement de 145 territoires», a-t-il ajouté.
Les maïs, manioc, l’huile de palme et mêmes les produits manufacturés ont tous connus une flambée de prix.
«(…) par exemple un petit seau de 10 litres des maïs qui se vendait à 3.000fc ou 4.000fc mais actuellement ça se vend à 7.000fc voire 8.000fc. Le petit panier de manioc qui se vendait à 3.000fc aujourd’hui, il est à 5.000fc ou 6.000fc. Le bidon d’huile est passé de 10.000 fc à 13.000fc. Mais la difficulté aussi, c’est la flambée de prix des produits manufacturés. Le savon génie est passé de 300fc à 600fc», a-t-il déploré.
La nationale numéro un traverse le territoire de Masimanimba dans la province du Kwilu. Généralement, les produits agricoles sont évacués à partir des villages jusque sur la nationale numéro un, passant par la cité de Masimanimba pour être acheminés à Kinshasa pour y être vendus.
Patrick Matanga