La motion contre le ministre provincial de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières au Kwilu, Jean-Claude Bwanganga a été rejetée.
C’était au cours de la plénière de ce lundi 12 décembre 2022 au siège de l’organe délibérant du Kwilu.
Au total 35 députés sur les 48 que compte cette assemblée provinciale ont pris part à cette plénière. Après dépouillement, 12 ont voté pour la motion, 21 ont voté contre et 2 se sont abstenus.
Pour le député Égide Wawende, l’un des signataires de cette motion, il s’agit d’une démocratie, cependant il continue d’établir la responsabilité du ministre de l’intérieur dans cette affaire d’insécurité.
«(…) c’est le jeu de la démocratie, nous visons l’intérêt de notre peuple. Un jeune homme est mort à cause de l’incompétence du ministre de l’intérieur et on l’a démontré. Le ministre lui-même a avoué, mais la démocratie a triomphé. Cependant, le peuple est témoin de voir qui parle pour lui», a-t-il déclaré.
Le ministre provincial de l’intérieur a par contre plaidé auprès des députés pour revoir à la hausse le pourcentage des moyens qui doivent être alloués au ministère de l’intérieur pour faire face à l’insécurité. Il a en outre annoncé que le gouvernement provincial a pris certaines dispositions pour lutter contre ce phénomène kuluna.
«(…) le gouvernement provincial a pris l’option de la prévention, c’est-à-dire, approcher les jeunes, essayer de les encadrer et les insérer dans la société. On ne peut pas reprocher au ministre de l’intérieur de faire la politique de son gouvernement, qui pour l’instant, est la réinsertion sociale», a déclaré, le professeur Jean-Claude Bwanganga.
Les députés signataires de cette motion reprochaient au ministre de l’intérieur notamment l’incompétence et le fait de n’avoir pris aucune disposition pour protéger un jeune garçon de 16 ans, tué au cours d’un affrontement entre deux gangs des différents quartiers de la ville de Bandundu.
Patrick Matanga