Au cours d’un briefing de presse tenu ce mercredi 17 septembre à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), le ministre de la Justice et garde des Sceaux a commenté la question de la libération conditionnelle de l’opposant Jacky Ndala.
Dans son propos, il a affirmé que ce collaborateur de l’opposant Moïse Katumbi, arrêté et incarcéré à la prison centrale de Makala, n’est pas encore éligible pour bénéficier d’une libération conditionnelle. Pour étayer son argumentaire , Guillaume Ngefa a précisé que Ndala devra au moins purger ⅔ de sa peine.
« Il (Jacky Ndala : ndrl) demande une libération conditionnelle. Mais pour obtenir une libération conditionnelle, il faut remplir certains critères, notamment avoir passé ⅔ de sa peine, ce qui n’est pas le cas de Monsieur Ndala. Vous savez que la décision de libération conditionnelle relève de la responsabilité du ministre de la Justice et se fait par le parquet, mais nous devons nous assurer que les personnes à libérer remplissent effectivement les critères », a déclaré le ministre.
Concernant l’état de santé préoccupant de l’ancien président de la jeunesse du parti politique ( Ensemble pour la République ) ce membre du gouvernement a rassuré qu’il avait déjà bénéficié de soins médicaux après avoir demandé un transfèrement vers deux hôpitaux de la capitale Kinshasa. Il a également annoncé que Jacky Ndala était déjà retourné au centre pénitentiaire de Makala.
« En ce qui concerne sa condition humanitaire, il a été pris en charge. Aujourd’hui, il est retourné à la prison de Makala. Un médecin suit l’évolution de sa santé et nous aurons un rapport sur ses conditions », a souligné le ministre de la Justice.
Pour des raisons de santé, Jacky Ndala, par l’intermédiaire de ses avocats, avait sollicité un transfert vers deux hôpitaux de Kinshasa afin d’assurer une prise en charge médicale adéquate. Cette demande avait été introduite quelques jours après qu’il a alerté l’opinion publique sur son état de santé. Dans un message partagé par les médias, le protégé de Katumbi avait endossé la responsabilité de son éventuel décès au pouvoir en place.
Michée Efoya