Liberté de la presse : Le Président du CSAC condamne ce qu’il qualifie de « nouveau variant du journalisme »

Liberté de la presse : Le Président du CSAC condamne ce qu'il qualifie de "nouveau variant du journalisme"

À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse ce mardi 03 mai, le président du CSAC Tito Ndombi s’est attaqué farouchement à ce qu’il qualifie de « Nouveau Variant du journalisme ».

Dans son intervention, dans cette activité tenue à Béatrice hôtel à Kinshasa ce mardi 03 mai, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Tito Ndombi, a dénoncé les effets nocifs du travail des certains journalistes oeuvrant sur des chaînes YouTube et autres plateformes des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« (…)Un journalisme libre, quant il exerce sans compétence et sans principe professionnel est un danger pour la société et pour la liberté de la presse. Un nouveau Variant des journalistes, qui sont au service d’eux-mêmes, de leurs amis ou de leurs alliés, plus qu’au service de la démocratie.

Ensuite Tito Ndombi a insisté sur l’importance pour les journalistes congolais de s’imprégner du secteur des médias en ligne afin de travailler dans le strict respect des règles qui régissent leur profession, et ce, pour éviter toute confusion entre la liberté de l’expression et les actes de dérapage.

« La révolution numérique nous pousse à réfléchir sérieusement sur la stratégie à mettre en place pour réguler ce monde numérique afin de mieux encadrer ses activités et barrer la route aux abus et désinformation comme le discours tribal et de haine. Le but étant celui de protéger la liberté d’expression », a-t-il indiqué.

Ainsi, le patron du CSAC appelle tous les acteurs de ce secteur de travailler dans l’unité et de résister face aux pressions politiques, car, dit-il, le journaliste doit avoir conscience des informations qu’il diffuse.

« Le journaliste doit toujours avoir en conscience les informations qu’il diffusent, savoir que tout incitation à la discrimination, à la haine ou à la violence ne peut être considéré comme l’exercice légitime du droit à la liberté d’expression. Les lois et les principes tracent la limite du contrôle de la presse », indique t-il.

Il sied de noter que cette journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée à Kinshasa sous le thème : « Le journalisme sous l’emprise du numérique ».

Mardochee Kanku

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