Le collectif des avocats de la coalition de la gauche congolaise, plateforme de l’opposant Jean Marc Kabund -A-Kabund a déposé une plainte au parquet général près la Cour de cassation contre le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya pour « tentative d’assassinat » suite à l’agression de son client lors de son meeting au quartier camp Luka.
Selon ces avocats, la plainte déposée contre le ministre des droits humains congolais fait suite à plusieurs faits infractionnnels.
« Nous sommes venus aujourd’hui au parquet général près la cour de cassation pour déposer une plainte contre l’actuel ministre des droits humains, Monsieur Samuel Mbemba pour des faits infractionnnels», a déclaré le jeudi 11 décembre, l’un des avocats du membre du collectif.
Pour ces avocats, Jean Marc Kabund-A-Kabund a été victime d’attentat manqué alors qu’il s’apprêtait à tenir son meeting à camp Luka.
« Il y’a plusieurs faits infractionnnels à sa charge, voilà pourquoi au jour d’aujourd’hui nous sommes venus déposer pour le compte de la coalition congolaise notre plainte parceque notre client qui est de la coalition de la gauche congolaise par l’entremise de son président était victime d’un attentat d’assassinat», ont-ils affirmé
Selon le collectif des avocats de la coalition de la gauche, le ministre de droit humain Samuel Mbemba et un groupe d’hommes seraient à la base du sabotage de la matinée politique de Jean Marc kabund organisée le jeudi 06 décembre dernier.
«Nous doigtons Monsieur Samuel Mbemba, parceque lui avec son groupe le 6 décembre de cette année étaient au camp Luka pour saboter la matinée politique qui a été organisée par le président national de l’Alliance pour le changement Jean Marc kabund ainsi que la coalition de la gauche» a précisé le collectif des avocats
Par ailleurs, le collectif des avocats de la coalition de la gauche souligne que «la procédure administrative au niveau du parquet», serait en attente afin que le dossier soit attribué à un magistrat pour que la la justice soit faite. Ce collectif soutient de même que «le ministre des droits humains devrait comparaître physiquement au parquet et non être représenté par un avocat».
Pour rappel, l’opposant congolais et ancien premier vice -président de l’Assemblée nationale ainsi que ses collaborateurs ont été victimes d’agression le jeudi 6 décembre dernier, alors qu’ils s’apprêtaient à tenir un meeting politique au quartier camp Luka.
M. Mukendi



