En marge de la journée internationale de lutte contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, le coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky, s’est engagé à faire de la lutte contre cette maladie un sous-défi à celui du président de la République Félix Tshisekedi de faire de l’accès aux soins de santé une priorité absolue.
Se confiant à la presse, ce haut représentant du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a motivé son engagement par le fait qu’il ambitionnait de devenir médecin dans sa jeunesse. Un rêve qui ne se réalisera pas à cause des évènements malheureux survenus au pays en 1991, a-t-il expliqué.
Nonobstant la non réalisation de son rêve, il dit n’avoir jamais cessé, dès son jeune âge d’ailleurs, à s’intéresser à tout ce qui est question de santé publique, particulièrement la drépanocytose, une maladie à l’origine d’inquiétudes dans plusieurs familles.
Aussi appelée anémie falciforme, la drépanocytos est une maladie génétique dans laquelle les 2 parents sont le plus souvent porteurs sains (transmetteurs non malades) d’une anomalie (mutation) de l’hémoglobine, appelée hémoglobine S (l’hémoglobine normale est appelée hémoglobine A). Les enfants issus de ces parents sont donc anémiques en permanence, mais peuvent s’adaptent généralement très correctement.
Selon les statistiques du ministère de la santé, chaque 50.000 nouveau-nés sont touchés par la forme sévère de la maladie, et 6 % des enfants hospitalisés en pédiatrie sont drépanocytaires.
Dostin Eugène Luange