Le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux a démenti ce lundi 06 janvier, l’exécution de 100 Kulunas appréhendés dans le cadre de l’opération “Ndobo”.
Via son compte X, Constant Mutamba a déclaré n’avoir accordé aucune interview à aucun média, y compris l’Agence Congolaise de Presse (ACP), d’où il invite cette dernière (ACP) à corriger l’information conformément à la loi sur la liberté de la presse.
« Je n’ai accordé d’interview à aucun média, encore moins à l’ACP sur les opérations de lutte contre le banditisme urbain (Zéro Kuluna – Ndobo) menées par le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice à travers le pays. La dépêche de l’ACP contient de fausses informations. Je l’invite à la corriger conformément à la loi sur la liberté de la presse », a-t-il fait savoir.
Occasion pour lui, de revenir sur les mécanismes d’application de la peine de mort en RDC.
« Les lois congolaises prévoient la peine de mort et les mécanismes de son exécution. Les bandits urbains Kuluna jugés et condamnés à mort par nos tribunaux ont été transférés dans des prisons de haute sécurité, loin de leur lieu d’arrestation, pour l’exécution de la peine conformément aux lois congolaises ».
Constant Mutamba a en outre réitéré sa détermination à faire exécuter la loi qui s’impose à ces bandits urbains.
« Nous allons faire preuve de fermeté contre les Kulunas qui seront arrêtés et mis à la disposition de la justice, car ils sèment mort et désolation dans la société », a-t-il martelé.
Plusieurs médias ont rapporté à ce jour que le gouvernement congolais avait déjà exécuté environ 100 personnes dans le cadre de l’opération Ndobo, qui lutte contre la criminalité à Kinshasa.
Cette information intervient dans un contexte où le transfert des bandits, communément appelés Kulunas, s’est poursuivi samedi et dimanche derniers de Kinshasa vers la prison d’Angenga en province de l’Équateur.
Michée Efoya
