Maï-ndombe : Des affrontements entre deux factions des « Mobondo » font 3 morts et occasionnent de nouveaux déplacements des populations vers Kinsele (Armée)

Deux factions de la milice Mobondo se sont affrontées dans la soirée du 17 mai 2025, dans une ferme isolée à proximité du village Kinsele, situé le long de la route nationale n°17, au territoire de Kwamouth, dans la province de Maï-ndombe.

D’après le porte-parole de la 11eme région militaire basée à Kikwit, il s’agit d’une guerre entre deux membres influents de cette milice qui se disputaient le leadership de ce mouvement terroriste dans cette région du Maï-ndombe. Le bilan provisoire fait été de 3 morts dont un colonel autoproclamé des Mobondo.

« Les combats ont opposé une faction ont opposé une faction dirigée par un individu se faisant appeler «Daddy» à une coalition regroupant les factions Satonge et B52. Ce conflit interne est motivé par des querelles de leadership. A la suite de ces combats, 3 combattants mobondo tués dont un colonel autoproclamé Envouté alias B52 décapité, la maison Karkos sacagée et des bétails emportés par les rebelles Mobondo », rapporte le capitaine Antony Mualushayi de l’armée.

Des nouveaux déplacements de la population vers les agglomérations voisines enregistrés.

« L’intensité des échanges de tirs a provoqué un mouvement de panique parmi les familles des combattants, entraînant la fuite de plusieurs d’entre elles vers les agglomérations voisines.
Les FARDC, présentes dans la zone dans le cadre des opérations de sécurisation, ont immédiatement pris en charge les civils, principalement des femmes et des enfants, pour leur assurer protection et assistance », ajoute-t-il.

L’armée annonce en outre « qu’il s’observe une présence massive de plus de 700 ex-combattants MUBONDO, issus de diverses factions, ayant quitté la brousse à la suite des campagnes de sensibilisation menées par la Réserve Armée de la Défense (RAD) ». Cependant, « en attendant leur évacuation vers des sites de regroupement appropriés, certains de ces individus se livrent à des actes de tracasseries, de vols et de pillages des biens de la population civile ».

Toutefois, Les FARDC réitèrent leur engagement à protéger les populations et à neutraliser toute menace contre la paix et la sécurité dans cette partie de la RDC. Elle annonce par ailleurs que des mesures sont en cours pour encadrer les ex-combattants en attente de réinsertion et restaurer l’ordre public dans les zones affectées.

Patrick Isebey

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