Participant à la marche initiée par le bloc patriotique ce samedi 12 novembre à Kinshasa, la sénatrice Francine Muyumba Nkanga dit s’opposer à la dictature qui d’après elle s’installe au pays depuis l’avènement du président Felix Tshisekedi.
Pour étayer son argumentaire, elle a évoqué ce que sa famille politique appelle « forcing » intervenu dans l’entérinement et l’investiture du bureau de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) sans consensus préalable.
Pour Francine Muyumba, les congolais ne peuvent pas accepter à ce que la dictature s’installe dans ce pays.
« Nous sommes ici pour soutenir une démocratie qui doit évoluer parce que nous ne pouvons pas accepter à ce que la dictature s’installe dans ce pays. Nous devons lutter pour que le Congo puisse aller de l’avant pour que les institutions soient respectées et qu’ils puissent jouer leurs rôles conformément aux dispositions constitutionnelles et que nous puissions tous protéger notre constitution. Car c’est à travers la démocratie que nous allons sauver ce pays. Alors nous ne pouvons pas accepter à ce que les choses continuent à se dérouler comme elles se déroulent actuellement », a-t-elle déclaré.
La marche initiée par les forces politiques et sociales consiste à protester contre l’entérinement et l’investiture du nouveau bureau de la CENI. Outre cela, les manifestants disent également non à la taxe RAM et à l’insécurité qui sévit depuis des lustres dans l’Est du pays.
Dostin Eugène Luange