Prince Epenge, porte-parole de Lamuka s’est exprimé le mercredi 10 septembre, pour le compte de sa plate forme politique sur les récentes attaques des ADF auprès des civils dans la nuit du mardi 9 septembre, dans le territoire de Lubéro au Nord kivu. Il exige au gouvernement d’organiser un deuil de 3 jours en mémoire des illustres disparus et de retrouver 5 personnes enlevées par les rebelles.
À travers une communication faite au siège de l’ADD Congo, révélée à la rédaction de yabisonews.cd, il précise que : « La coalition de l’opposition lamuka s’est dit horrifiée par l’ampleur de la nouvelle campagne meurtrière des combattants ADF. Cette fois ci, les cibles étaient le territoire de Beroudal et Nord kivu. La nuit du mardi 09 septembre 2025 plus de 70 congolais ont été massacrés. 26 autres qui passaient la nuit dans une veillée mortuaire ont été chapitrées et puis 100 congolais kidnappés et portés disparus ».
Selon lui, depuis le debut de l’année 2025, les ADF ont tués 300 congolais dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« Lamuka rappelle au gouvernement que depuis le début de l’année 2025, plus de 300 congolais sont déjà tués par les mêmes combattant ADF au Nord-Kivu et en Ituri. Bien que pour le mois de juin-juillet 2025, dans la province de l’Ituri, une centaine de congolais ont été massacrés à la machette et au A 417 avec leurs maisons brûlées également», a t-il déclaré.
Malgré la présence de la Monusco ainsi que les opérations conjointes menées avec l’armée ougandaise dans ces territoires, Prince Epenge s’est préoccupé de connaître les mécanismes mis en place par Kinshasa pour mettre « les citoyens congolais à l’abri des ces attaques incessantes et maîtrisées des ADF»
D’après lui, ces attaques constituent présentement «des campagnes meurtrières » et sont « devenus des simples fait divers» pour Félix Tshisekedi, et que c’est vraiment étonnant de voir la vitesse à laquelle le gouvernement a condamné Israël pour sa frappe à Doha et gardé silence face à l’attaque qui s’est produit 48 heures avant sur son propre sol ».
Face à toute cette situation, Prince Epenge a, par la suite souligné que : « Lamuka et le peuple congolais s’étonne de constater les moyens rudimentaires, les moyens de bord utilisés pour évacuer les corps des citoyens congolais des villages et localités où ils ont trouvé la mort».
M. Mukendi
